Mes chéries,
D’un bout à l’autre
Et, à l’autre du bout ;
Demeurez ce que vous êtes.
Ayez cette liberté
De la laisser aux autres
Et, sans vouloir la partager ;
Demeurez ce que vous êtes.
Soyez, mes chéries, de ce vent léger
Aux nuages lourds de pensées
Et, laissez l’air se jouer de lui ;
Demeurez ce que vous êtes.
Ainsi comme je suis je demeure
Au sentir du vent et de la vague
Pour plonger dans l’onde d’un coup d’ailes.
Mes chéries, alors,
Demeurez ce que vous êtes.
