A la lueur de la lune gibbeuse
Dans son troisième quartier
Jouait sur l’herbe râpeuse
Une féline aux langues aventureuses.
De son ventre sortait des mots
Dont elle taisait d’un trait les noms
Et roulait sa sauvagerie en un maux

D’une terrible et belle inspiration.
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Tu vois la lueur de la lune gibbeuse
Dans son troisième quartier ?
Ni du Ciel ni de la Terre elle n’est tueuse ;
Elle invente une mouvance heureuse.
Puis quand la féline sort des flots
Juchée dans sa coquille de grand renom,
Elle se dit en voyant toute cette eau :
Le mouvement est mon inspiration.
Et rien de plus, et rien d’autre.