Connaissez-vous Verlaine
Qui vient après la peine ?
Je vous musique ses rimes
Pour aller se frotter aux cimes.
Rire de tout ou rire de rien
Se gausser des vauriens.
Et se moquer de la bêtise,
En jouer comme d’une friandise
Agitatrice des troupeaux vulgaires
Que mes ailes apprécient guère.
Réveille-toi mon âme,
Sois une lame
Aiguisée sur le verre
Comme un baiser dans l’air.
Regarde-toi, mon cœur,
Frappe sur le malheur
Du plat de ton épée,
Invoque la belle fée,
Pense, jouis et bois.
Ta vie est un long bois
Peuplé de brigands
Et hérissé de méchants.
Vois, mon cœur, le combat
Qui te déchire ici-bas
Et sois plus fort, cœur volant,
Que tous ces troupeaux de bêlants.
Fouette cocher
Et ramène-nous à l’Ailé
Dont Mercure est le messager.
Mardi 10 mais, an 52